Publié le 16 Septembre 2022
Rien n’est moins sûr. Car depuis que cette mesure de gel des loyers pour les logements classés F et G a été annoncée, les choses n’ont pas beaucoup bougé côté bailleurs. A l’heure actuelle et selon une enquête réalisée par l’UNPI (Union Nationale des Propriétaires Immobiliers), la volonté de rénover pour les propriétaires se heurte à une difficulté majeure : le coût des travaux.
Depuis le 24 août 2022, c’est officiel, il est interdit d’augmenter le loyer de son logement selon l’IRL (Indice de Référence des Loyers qui évolue chaque année) pour tous les biens locatifs présentant une étiquette F ou G. Annoncée depuis quelques mois, cette mesure vise à encourager les propriétaires à la rénovation énergétique puisqu’à terme, en 2050, la transition écologique prévoit un classement A et B de tous les logements sur le territoire français. Malgré cette mise en marche, les choses peinent à bouger. En cause, le coût des travaux de la rénovation énergétique qui pèse sur de nombreux ménages.
MaPrimeRénov’, système d’aides financières accordées par l’État dans le cadre de la rénovation énergétique, enregistre un nombre insuffisant de recours de la part des bailleurs. Certes, il faut pouvoir avancer le coût des travaux mais les primes en jeu peuvent pallier de nombreuses dépenses pour encourager ceux-ci à faire les démarches. L’UNPI a réalisé une enquête en avril 2021 qui démontre que 16% des propriétaires de logements locatifs refusent d’entreprendre des travaux quand 13% envisagent de vendre.