Publié le 28 Mars 2024
La réduction du nombre de passoires thermiques dans le parc locatif privé est devenue un enjeu réel, engendrant des défis et des mesures spécifiques. Explications.
Abritant des logements de composition ancienne et de petites surfaces, avec chauffage électrique, le parc locatif privé compte plus de 18 % de logements énergivores. Il devient donc crucial de faire les travaux nécessaires pour améliorer la performance énergétique de ce type de logements. Mais il est surtout essentiel d’inclure dans cette démarche des locataires principalement issus de milieux modestes
A travers des lois comme Climat et résilience ou Energie et Climat, le Gouvernement affiche son intention d’améliorer la situation. L’objectif est d’inciter les propriétaires à s’engager dans une rénovation énergétique, tout en soutenant les locataires pour qu’ils bénéficient d’un logement plus économe et confortable. Qui plus est, au-delà de cette pression règlementaire, les locataires sont également plus sensibles à la question du confort thermique.
Ainsi, la transition énergétique du parc locatif privé est axée sur un double objectif : atteindre les objectifs fixés et améliorer la qualité de vie des habitants, tout en créant un marché immobilier durable.