Publié le 23 Mai 2023
Les passoires thermiques ont la vie dure depuis quelque temps. Dans l’objectif d’améliorer la performance des logements énergivores, ces derniers sont désormais soumis à une interdiction de location tant que des travaux de rénovation ne sont pas effectués. De fait, cela pourrait bien les placer sous le joug du logement vacant et de la taxe qui en découle…
Impropres à la location, les logements de classe G+ sont les premiers qui font l’objet d’une interdiction. Mais la démarche menée à des fins écologiques ne s’arrête pas là, puisqu’avec plus de 5 millions de passoires thermiques, les mesures sont mises en place progressivement. Ainsi, l’interdiction à la location sera étendue aux logements de classe G dès 2025, puis aux logements de classe F dès 2028 et, enfin, aux logements classés E à partir de 2034.
Avec cette mesure d’interdiction, les propriétaires de logements énergivores ont le choix entre s’engager dans des travaux de rénovation, après avoir réalisé un audit énergétique, ou laisser leur logement vacant. Or les logements inoccupés depuis un an minimum et situés en zone tendue sont soumis à une taxe spécifique. Seule exception à la règle : prouver à l’administration fiscale que le coût des travaux nécessaires représente plus de 25 % de la valeur du bien immobilier. Toutefois, à long terme, cette démarche peut s’avérer compliquée puisqu’il faudra chaque année apporter cette preuve.
Pour aider les propriétaires de biens énergivores à se lancer dans des travaux de rénovation, différents dispositifs d’aide sont proposés. On peut notamment citer le dispositif MaPrimeRénov’, l’éco-prêt à taux zéro et la prime CEE.